Publié dans Sport

Hippisme-AHCEL/ASEL Madagascar - La reconnaissance internationale se poursuit

Publié le vendredi, 14 février 2025

La reconnaissance internationale de l'Autorité hippique pour les courses et l'élevage de chevaux à Madagascar (AHCEL) et de l'ASEL Madagascar continue de s'affirmer. Après l'envoi de deux cavaliers en France, trois nouveaux cavaliers d’entraînement quitteront Madagascar ce dimanche pour rejoindre la Maison Laffitte à Paris. Leur départ est entièrement organisé par l’AHCEL. Il s’agit de Maminiaina Fanomezantsoa, Rohy Ny Avo Rakotondrainibe et Jaona Andriatiana Raharintsoa.

Michelson Rakotoarisoa, président de l’AHCEL/ASEL, a annoncé la nouvelle aux médias lors d’une conférence de presse tenue à Andoharanofotsy. Ce programme est rendu possible grâce à une collaboration entre France Galop et l'AFASEC (Association de Formation et d’Action Sociale des Écuries de Courses).

Jusqu’à présent, cinq étudiants de l’AHCEL ont été déjà recrutés en France, tandis que plusieurs autres ont trouvé des opportunités à l’île Maurice. L’AHCEL propose des formations en hippologie et en pratique équestre, accessibles gratuitement aux jeunes malagasy. Comme l’a précisé Michelson Rakotoarisoa, cette école, reconnue par l’Etat, est l’équivalente d’un établissement d’enseignement technique, mais spécialisée dans le soin et l’élevage des chevaux. 

Les formations couvrent divers aspects tels que l’entretien et la santé des chevaux et la maréchalerie (spécialisation dans le soin des sabots des chevaux).

Un nombre croissant de jeunes malagasy s’intéressent aux métiers liés aux chevaux. Certains ont même obtenu des diplômes en Afrique du Sud et attirent l’attention des écuries étrangères qui recrutent des soignants et des cavaliers d'entraînement à Madagascar. Le métier de cavalier d’entraînement demande un engagement total. Comme l’a souligné un expert du domaine : « Ce n’est pas un métier facile. Nous travaillons avec des animaux, il faut toujours être attentif et faire tout ce qui est nécessaire pour atteindre les objectifs fixés avec eux. » En parallèle, l’AHCEL prépare déjà deux autres jeunes cavaliers pour un prochain départ en France.

Une lutte renforcée contre la fraude dans les paris hippiques

Au-delà de la formation, l’AHCEL, membre de la FIAH (Fédération internationale des autorités hippiques), s'engage également dans la régulation du secteur des paris hippiques à Madagascar. Elle prévoit la création d’un bureau de contrôle contre la fraude et le blanchiment d'argent dans les paris hippiques. « L’AHCEL est la seule autorité hippique reconnue à Madagascar. Après notre Assemblée Générale Ordinaire, nous allons mettre en place un bureau dédié à la lutte contre le blanchiment d’argent » a affirmé son président.

Ces initiatives confirment la reconnaissance internationale de l'AHCEL et son rôle majeur dans le développement du secteur hippique à Madagascar.

Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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